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Vitesse au volant : actes et conséquences

La vitesse est responsable d’un accident mortel sur cinq en France.

 

La mortalité routière est en baisse en 2018, avec 3 488 personnes décédées sur les routes de France, soit 196 personnes de moins qu’en 2017. Cependant le nombre de tués sur les routes reste important et la vitesse excessive ou inadaptée demeure la première cause de la mortalité sur les routes françaises.

 

Elle apparaît dans un accident mortel sur trois. L’abus d’alcool au volant et la conduite sous stupéfiants arrivent en deuxième cause des accidents mortels, suivis des refus de priorité et de l’inattention en conduisant. La vitesse est une des principales conséquences de l’insécurité routière, elle augmente notamment le risque d’accident et leur gravité.

 

Les Français ont tendance à ne pas lever le pied sur les routes, notamment sur celles qui font partie de leurs trajets quotidiens ainsi que sur les autoroutes.
En 2017, 3448 personnes sont décédées dans le cadre d’un accident de la circulation (communiqué de presse de la sécurité routière relatif au bilan définitif de l’accidentalité routière 2017), 1010 l’ont été en agglomération contre 2156 personnes hors agglomération (282 uniquement sur autoroute soit 8% des victimes).

L’autoroute est donc le lieu où l’on roule le plus vite mais reste l’endroit le plus sûr ramené au nombre de kilomètres parcourus.

 

Il faut savoir qu’en cas de collision entre une voiture et un piéton en ville, la vitesse sera un facteur important quant à la gravité des blessures du piéton voire ses chances de survie.

  • un piéton a 95 % de chance de survie pour un choc à 30 km/h.
  • il a 53 % de chance de survie lors d’un choc à 50 km/h.
  • et 20 % lors d’une collision à 60 km/h.

On constate donc que la vitesse fait réduire rapidement les chances de survie du piéton.

 

De plus, la vitesse, contrairement à ce que la majorité des automobilistes pensent, ne fait gagner que peu de temps sur un trajet. On a pour un trajet d’une distance de 100 km, une différence de 6 minutes entre un conducteur qui respecte les limitations à 130 km/h et un autre qui dépassera la vitesse pour atteindre les 150 km/h.

La consommation de carburant et la pollution de l’air seront beaucoup plus importants si la vitesse est élevée.

 

La vitesse augmente le temps de réaction du conducteur, du fait du champ de vision réduit et des obstacles qui peuvent survenir plus rapidement, ce qui fait que la distance d’arrêt des véhicules va augmenter. Cela augmente donc le risque d’accidents potentiels.

 

 

 

L’excès de vitesse, en plus d’être dangereux pour les usagers de la route, il peut entraîner des sanctions plus ou moins lourdes en fonction de la gravité de la faute.

Une amende pour un excès de vitesse inférieur à 20 km/h sera facturée 68 € avec un retrait d’un point. Le retrait de points pouvant aller jusqu’à 6 points pour un excès de vitesse supérieur à 50 km/h.

Il est également possible pour le conducteur de voir son permis de conduire être suspendu en cas d’excès de vitesse au-delà des 30 km/h. Il peut également être dans l’obligation d’effectuer un stage de récupération de points ou de sensibilisation à la sécurité routière.

 

La vitesse chez les jeunes conducteurs

Il faut savoir que les jeunes conducteurs sont soumis à une réglementation en termes de vitesse spécifique à leur statut. En effet, les personnes en période probatoire doivent respecter des limitations de vitesse inférieures aux limitations pour les conducteurs experts.

Ils doivent respecter les limitations suivantes :

  • sur l’autoroute : 110 km/h au lieu de 130 km/h
  • sur une deux voies : 100 km/h au lieu de 110 km/h
  • sur une voie à double sens sans séparateur central : 80 km/h (limitation appliquée à tous les conducteurs depuis Juillet 2018)
  • en agglomération : limitation à 50 km/h