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Il n'a jamais été aussi simple de faire des économies !
Que faut-il savoir des nouveaux véhicules électriques individuels
Plus de 15 000 NVEI à Paris, quel est l’impact sur la circulation ?
Depuis 2017, on ne cesse de voir dans les grandes villes de France l’essor des nouveaux véhicules électriques individuels (NVEI). En effet, les trottinettes électriques, gyropodes, hoverboard, mono-roues et autres véhicules électriques sont arrivés en masse et on les retrouve partout sur nos trottoirs, plus particulièrement à Paris où on en compte plus de 15 000.
Que faut-il savoir à propos de ces nouveaux véhicules ?
Tout d’abord, il faut savoir qu’il n’existe pas de réglementation spécifique concernant ces nouveaux moyens de transport. Cependant, le 6 mai 2019 le gouvernement, conscient de l’usage croissant de ces engins électriques, a proposé de modifier le code de la route pour inclure ces véhicules comme nouvelle catégorie dans le code de la route et ainsi protéger les différents usagers de la route (voitures, bus, vélos, piétons…).
Toutefois, quelques règles sont à respecter :
- la puissance du véhicule électrique ne doit pas dépasser les 25 km/h. Pour circuler sur le trottoir, il ne doit pas dépasser 6 km/h
- il est interdit de transporter un passager
- les enfants de moins de 8 ans ne peuvent pas utiliser les NVEI
- le port du casque est obligatoire pour les moins de 12 ans, pour les autres usagers, il n’est pas obligatoire mais très conseillé
Les citadins sont adeptes de ces nouveaux véhicules électriques, d’une part pour effectuer leurs trajets quotidiens (travail, loisirs…), d’une autre parce qu’ils sont facilement transportables et écologiques.
À Paris, la circulation des trottinettes électriques est interdite sur les trottoirs mais autorisée sur les pistes cyclables à condition de respecter une vitesse de 25 km/h maximum. Elles sont également tolérées sur la chaussée à condition qu’il s’agisse d’une zone de circulation limitée à 30 km/h.
Il reste néanmoins la question du stationnement : la mairie de Paris autorise les trottinettes électriques à stationner sur le trottoir à condition de ne pas gêner la circulation des piétons.
Ces véhicules électriques sont-ils dangereux?
Les utilisateurs doivent être conscients du danger potentiel que représentent les trottinettes électriques, les gyropodes ou hoverboards. En effet, de nombreux accidents se produisent avec des piétons ou encore des voitures.
En circulant sur la chaussée ou sur une piste cyclable, ils s’exposent à des risques puisque les automobilistes ne les voient pas forcément, de même en circulant sur les trottoirs, ils exposent les piétons à des dangers puisqu’ils peuvent être renversés si l’utilisateur roule trop vite.
Les risques sont plus importants si les utilisateurs ne se protègent pas, le fait de ne pas porter un casque augmente le risque d’un traumatisme plus grave en cas d’accident.
Comment se protéger ?
Pour utiliser ces véhicules électriques, mieux vaut penser à bien se protéger et à appréhender l’environnement dans lequel on circule.
Nos conseils :
- porter un casque
- porter un gilet et/ou des bandes réfléchissantes pour pouvoir être vu
- être assuré contre les risques potentiels
- ne pas transporter de passager
- ne pas utiliser un téléphone portable en conduisant l’appareil
- éviter d’écouter de la musique avec un casque ou kit mains-libres pour être attentif à son environnement
Doit-on être assuré ?
Être assuré pour les nouveaux véhicules électriques individuels est obligatoire en ce qui concerne la responsabilité civile. Dans certains cas, ce sont les assurances habitations qui couvrent l’utilisation des véhicules électriques.
La majorité des utilisateurs ignorent qu’ils doivent souscrire une responsabilité civile pour l’utilisation de ces engins pour protéger les autres usagers.
Il faut savoir que les particuliers ne sont pas les seuls concernés par cette obligation d’assurance au tiers. Les loueurs de trottinettes électriques (Lime, Bird Bolt…) et autres engins électriques doivent répondre de cette obligation d’assurance sous peine de poursuites en cas d’accidents. C’est ensuite au conducteur lui-même de choisir de se protéger d’éventuels dégâts matériels ou corporels.